Vincent MAGNIN


Enseignements à l'EUDIL :

- TD et TP d'informatique en 1ère année,
- TP de PDM (microélectronique) en 1ère année,
- TP de Propriétés Mécaniques de la Matière en 2ème année,
- Webmestre du site web SM.


Activités de recherche :

Chercheur à l'Institut d'Electronique et de Microélectronique du Nord (IEMN) au sein de l'Equipe Optoélectronique du Professeur D. DECOSTER.

Axes principaux :

- problème de l'injection optique (fibre => composant),
- modélisation et conception de composants optoélectroniques,
- optimisation par Algorithme Génétique

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter son site perso,
ou son cours en ligne sur le site ARPE de l'EUDIL Optimisation et Algorithmes Génétiques

L'injection optique

Les composants optoélectroniques utilisés dans les systèmes de télécommunications optiques ont généralement des couches actives d'épaisseur inférieure au micron. Or le coeur d'une fibre optique monomode a un diamètre proche de 10 microns. Il s'agit donc de concevoir des structures permettant de concentrer ce faisceau optique dans le composant.

Modélisation

De telles structures sont étudiées grâce à la méthode des faisceaux propagés (ou BPM pour Beam Propagation Method) en 2D ou en 3D. Elle permet de visualiser la propagation de la lumière et de calculer le rendement de ces composants.

Optimisation par Algorithme Génétique

  L'optimisation de dispositifs faisant intervenir un grand nombre de paramètres nécessite des méthodes d'optimisation sophistiquées, telles que les Algorithmes Génétiques. Ils consistent à faire évoluer dans le temps une "population" de composants soumis à des mutations et des croisements et un principe de "sélection naturelle". Les composants de chaque génération sont évalués à l'aide d'un modèle physique (la BPM décrite ci-dessus).
  Nous pouvons ainsi faire varier, par exemple, 15 paramètres (épaisseurs de couches, indices optiques, géométrie...) et obtenir de très bonnes solutions à notre problème en une centaine de générations, ce qui équivaut à peu près à 5000 composants modélisés.
  La mise en oeuvre d'une telle technique est devenue possible grâce à la montée en puissance des ordinateurs de bureau. Les temps de calcul nécessaires sont de l'ordre de 24h.
 


Sélection de quelques publications :

* Magnin V., Van de Casteele J., Vilcot J.P., Harari J., Gouy J.P. et Decoster D., " A 3 Terminals Edge-Coupled InGaAs/InP Heterojunction Phototransistor For Multifunction Operation ", Microwave and Optical Technology Letters, vol. 17, n°6, p. 408, 20 avril 1998.

* Magnin V., Van De Casteele J., Harari J., Gouy J.P., Maricot S., Vilcot J.P. et Decoster D., " Study of Edge-coupled waveguide InGaAs/InP heterojunction phototransistors for microwave applications ", IEE Colloquium on "Fibre optics in microwave systems and radio access", Birmingham, Royaume-Uni, 26 juin 1997.

* Harari J. et Magnin V., papier invité " Modelling and Optimisation of Optoelectronics devices ", 29th European Solid-State Device Conference (ESSDERC'99), Louvain (Belgique), 13-15 septembre 1999.



Vous pouvez le contacter par téléphone au 03 20 19 79 67 (IEMN) ou lui envoyer un email à
19.gif (5427 octets)   Vincent.Magnin@eudil.fr

EUDIL : 03-28-76-73-69, bureau F123.
Dernière mise à jour : 31 mai 2000.